1. |
La seconde
04:04
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C’est que j’ai trop campé ce personnage fou
Qui joue l’amour partout
Je connais le désir, sur le bout de mes doigts
Mais les confiances conspirent
C’est que j’ai tant misé sur la valeur des nombres
J’ai mis la cour en joue
Quand ta peau enfin seule, veut déchiffrer mes ombres
L’infini la seconde
Repriser ses coupures, coudre l’autre à soi
C’est à mon tour, déjà
Corps-à-corps, déité́, le temps veut s’écouler
Je couche le sablier
Mes multiples passés, mon unique présent
C’est à ton tour, cette fois
J’ai choisi le papier, la couleur du ruban
Et si je te déçois ...
C’est que j’ai trop campé ce personnage fou
Qui joue l’amour partout
Je connais le désir, sur le bout de mes doigts
Mais les confiances conspirent
Chaque fois
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2. |
Vallées
03:28
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Un Noël calme
La maison idéale
Une question vient se poser
Sur tes atomes qui essaiment
Une simple panne
Corps et âme en divorce
Le hasard devant jury
N’a pas d’alibi
Par-delà l’image
Mentor cathédrale
Force réelle, nouvelle essence
Tu succèdes aux mirages
Transparence des rouages
Quand ton cœur sourit
Bienveillance à tout passage
Tu nous embellis
J’en appelle aux marques
Qui ornent nos écorces
Aux sillons dans les vallées
Ces entailles où l’on sème
Bleus de soir et de présage
Tes yeux ont aussi
L’apparence d’un voyage
Sans mal du pays
Tourterelle en larmes
Je vole à bout de forces
Aussi loin que ces vallées
Chanter ton requiem
Plus jamais dans les parages
Plus jamais ici
En partance pour les nuages
Déjà, je m’ennuie
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3. |
Momzie
03:28
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Il y a quelque chose d’immobile dans ta vie
Comme tes jambes qui marchent seulement dans tes rêves
Quelque chos’ de tendre dans ma vie
Comme ton visage qui rit des marches
Quelque chose de certain dans tes yeux
Comme le doute de la sieste à venir
Ou la lumière, en Provence, l’été
La peau de tes mains
Tachée
Comme celle des platanes
Il y a quelque chose de lourd sur ton dos
Comme une guerre
Le printemps de l’exode où les fleurs de ta robe ont fané
Quelque chose comme la romance des loups
La peau de tes mains
Tachée
Comme celle des platanes
Il y a quelque chose de fragile à l’abri
Comme ton rire qui brille déjà dans mes rêves
Quelque chose qui me serre juste ici
Quand ton regard s’unit aux larmes
Quelque chose de lointain dans tes yeux
Comme la route de l’amour à guérir
Ou les nuits blanches, à vouloir, voler
La peau de tes mains
Tachée
Comme celle des platanes
Le soir, plus tard
Quand tu places sous les draps ton corps
Et son histoire
Il y a quelque chose d’immobile dans ta vie
Mais aussi
Quelque chose comme
Quelqu’un
Qui t’aime
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4. |
Du temps
03:42
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J’ai verrouillé la fenêtre
J’ai voulu me rencontrer
Désiré de tout mon être
Repérer de la bonté
J’ai essayé de m’attendre
J’étais toujours à l’allée
Je renaissais de mes cendres
Et retournais me brûler
Invente-moi du vent, du vent
Pour tout éteindre
J’ai cessé de me méprendre
Sur la saveur d’un baiser
Sur une erreur qu’un mot tendre
Saurait sans doute effacer
J’ai arrêté de me vendre
J’étais toujours épuisée
J’ai failli ne pas entendre
Ce que tu m’as murmuré
Invente-moi des bras, des bras
Pour t’étreindre
J’ai décidé de me rendre
Je ne peux plus résister
Je ne fais que me défendre
Contre toi qui veux m’aimer
Je ne veux plus rien comprendre
Tu pourras tout dessiner
Je ne vais rien entreprendre
Je n’ai plus rien à prouver
Invente-moi du temps, du temps, du temps, du temps...
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5. |
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Tu as raison
Tout est ici
Même le début
Même la fin
De toute façon
Nous sommes soumis
Même au début
C’était la fin
Oui mais moi je cours
Moi je cours encore
Après l’amour, la mort
Tu as raison
Nous sommes petits
Tout noir, tout blanc
Rien de gris
Mes illusions
De l’or poli
Dans tes soupçons
Quelques rubis
Oui mais moi j’y crois
Moi j’y crois toujours
Avant la mort, l’amour
Sur nos passions
L’araignée file
Pris dans sa toile
Nous apprenons
Les lettres fragiles
Sur nos passions
L’araignée file
Pris dans sa toile
Nous apprenons
Les lettres fragiles
De nos noms
Tu as raison
Tout est fini
Les papillons
Sont vernis
L’eau sous les ponts
Comme du whisky
Le beau poison
Pour qu’on s’oublie
Mais attends ton tour
Attends ton tour Pandore
Derrière le jour nos corps
Puisque le temps est hémophile
Sa guérison est impossible
Tristesse inutile
Puisque le temps est hémophile
Sa guérison est impossible
Tristesse inutile
Nécessaire
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6. |
Il y a ce moment
01:08
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7. |
Il y a cet endroit
02:02
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8. |
Bora Bora
03:53
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Je dormais quand tu es passé
Je comprends, je suis grand
Ton horaire, ton agenda
Ce soir tu dors à Pretoria
Tu habites ton avion
Le ciel, ton salon
C’est moi, là, tout en bas
Le petit point qui tend les bras
Tu voles
Mon enfance rigole
Bora-Bora
Tu m’y emmèneras
Reviens-tu toujours dimanche
Ou peut-être l’autre dimanche
Si hâte que tu arrives
Je veux tout savoir des Maldives
Tu voles
Mon enfance rigole
Bora-Bora
Tu m’y emmèneras
Embarquement immédiat
On décolle au son de ta voix
Je vois, là, tout en bas
Le petit point qui nous tend les bras
Bora-Bora
Nous y voilà̀ ...
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9. |
La promesse
04:53
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Je m’ignorais déjà, mon seul talent inné
Ma vie rêvait la vôtre, du fard à mes journées
Je m’ignore encore mieux, depuis que tout est beau
Du sang-froid dans les yeux, du feu dans les lilas
C’est une promesse à moi-même
J’allégerai mes colères
Des bouquets dans les poings
Un sourire pour me taire
La honte au cœur des jours, au moindre blâme, j’aboie
J’ai trahi ma patience, couché les garde-fous
Ma veste retournée, je ne dirai plus « je reste »
J’ignore comme je peux, la mémoire de nos gestes
C’est une promesse à moi-même
J’allégerai mes colères
Des bouquets dans les poings
Un sourire pour me taire
Je rapportais nos guerres comme le font les chiens
Les crocs dans nos journaux intimes et adversaires
Remord(s) aimantés au fer des lampadaires
Je ne me rappelle plus pourquoi l’amour doit plaire
C’est une promesse à moi-même
J’allégerai mes colères
Des bouquets dans les poings
Un sourire pour me taire
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10. |
La phare
02:39
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Mon amour est liquide
Ton cœur est une amphore
Quand tu seras sous terre
Quand ma vie sera vide
Je verserai encore
Jusqu’à mon dernier rire
Jusqu’à la dernière guerre
Que livrera mon corps
Dont la peau livide
Et les yeux sans lumière
Diront aux jeunes et forts
Que l’amour est un guide
Un phare dans l’univers.
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